Les troubles "dys", c’est quoi ?🎈
Tu sais, tout le monde apprend à lire, écrire, compter et parler. Mais certaines personnes ont un cerveau qui fonctionne un peu différemment, et c’est tout à fait normal !
On appelle cela les troubles "dys", et voici quelques exemples :
📖 Dyslexie
Tu as du mal à lire ? Les lettres se mélangent, ou tu lis lentement ? C’est peut-être de la dyslexie.
➡️ Ton cerveau lit d’une façon spéciale, mais avec de l’aide, tu peux très bien y arriver !
✍️ Dysorthographie
Tu fais beaucoup de fautes quand tu écris, même si tu connais la leçon ? C’est la dysorthographie.
➡️ Ce n’est pas que tu ne fais pas attention, c’est juste plus difficile pour toi. Et ce n’est pas grave !
🖋️ Dysgraphie
Ton écriture est difficile à lire ? Tu fatigues vite quand tu écris ? C’est la dysgraphie.
➡️ Il existe des astuces, comme taper à l’ordinateur ou faire des exercices, pour t’aider !
➕ Dyscalculie
Les chiffres, les calculs, les tables de multiplication te font tourner la tête ? C’est la dyscalculie.
➡️ Tu peux apprendre autrement, avec des jeux ou des images !
🧩 Dyspraxie
Tu as du mal à découper, t’habiller, écrire sans dépasser ? C’est la dyspraxie.
➡️ Ce n’est pas que tu ne veux pas, c’est juste plus compliqué pour ton corps.
🗣️ Dysphasie
Tu cherches souvent tes mots ? Tu as du mal à comprendre ce que les autres disent ? C’est la dysphasie.
➡️ Il existe des façons de mieux communiquer, avec un peu de patience !
🌟 Tu es unique et intelligent. Avoir un trouble "dys", ce n’est pas une faiblesse, c’est juste une autre manière d’apprendre ! Avec de l’aide, de la gentillesse et du courage, tu peux faire de grandes choses 💪✨
La dépression
🌧️ Qu’est-ce que la dépression ?
La dépression est une maladie qui affecte le moral, les pensées et le corps. Ce n’est pas juste une « grosse tristesse » ou un moment de fatigue, c’est plus profond et plus durable.
🔍 Comment ça se manifeste ?
Une personne dépressive peut ressentir :
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😔 Une tristesse intense ou un vide qui dure plusieurs jours ou semaines.
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😴 Beaucoup de fatigue, même sans avoir rien fait.
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😕 Perte d’intérêt pour les choses qu’elle aimait avant (amis, loisirs, etc.).
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💤 Problèmes de sommeil (trop ou pas assez).
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🍽️ Changements d’appétit (manger trop ou pas assez).
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💭 Des pensées négatives, parfois sur elle-même ou sur la vie.
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🧠 Difficultés à se concentrer ou à prendre des décisions.
⚠️ Ce qu’il faut comprendre :
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La dépression est une maladie réelle, pas une faiblesse.
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On ne peut pas juste « se secouer » ou « penser positif » pour s’en sortir.
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Elle peut toucher tout le monde : enfants, ados, adultes, personnes âgées.
🤝 Et la bonne nouvelle ?
On peut en sortir. Avec de l’aide, des traitements existent :
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💬 Parler avec un professionnel (psychologue, psychiatre…)
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💊 Parfois, des médicaments sont nécessaires.
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🤗 Le soutien des proches est aussi très important.
❤️ Comment aider quelqu’un en dépression ?
1. Sois présent, même en silence
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Parfois, juste être là suffit.
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Tu n’as pas besoin de trouver les « bons mots », mais ta présence peut rassurer.
2. Écoute sans juger
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Laisse la personne parler, si elle le veut.
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Ne minimise pas ce qu’elle ressent (évite les phrases comme : « Tu exagères » ou « Bouge-toi un peu »).
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Dis plutôt :
👉 « Je suis là pour toi »
👉 « Tu veux en parler ? »
3. Encourage à demander de l’aide pro
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Propose doucement de consulter un médecin ou un psy.
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Tu peux dire :
👉 « Tu n’es pas seul(e), un professionnel peut vraiment t’aider. »
4. Aide dans le quotidien
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Quand on est dépressif, les choses simples sont dures.
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Tu peux proposer de :
🍽️ Préparer un repas
🚶 Aller faire une petite marche ensemble
📅 L’accompagner à un rendez-vous
5. Sois patient
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La dépression ne disparaît pas du jour au lendemain.
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Il y aura des hauts et des bas. Ta patience compte.
6. Fais attention à toi aussi
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Soutenir quelqu’un, c’est difficile. Tu as aussi le droit de te reposer ou de demander du soutien.
☎️ Et en cas d’urgence ?
Si la personne parle de suicide ou semble en danger :
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Ne reste pas seul(e) avec ça.
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Préviens un adulte, un médecin, ou appelle une ligne d’aide (comme le 3114 en France, écoute 24h/24).
Tu n’es pas psychologue, mais tu peux être un vrai soutien.
Et parfois, juste le fait de ne pas être seul change tout. 💙
L'anhédonie c'est ce que je vit en ce moment
Cette vidéo explique très bien ce que je ressens – ou plutôt ce que je ne ressens plus. L’anhédonie, c’est la perte de la capacité à ressentir du plaisir ou des émotions positives. Ce n’est pas de la paresse, ce n’est pas de l’indifférence. C’est comme si quelque chose s’était éteint à l’intérieur de moi.
Je ne ressens plus vraiment la joie. Les choses qui, avant, me faisaient du bien — voir des amis, écouter de la musique, faire ce que j’aimais — me laissent aujourd’hui vide. Ce n’est pas que je n’essaie pas. C’est juste que je n’y arrive plus. Même les émotions comme l’amour, l’attachement ou l’excitation semblent lointaines, presque irréelles.
Je me sens souvent comme un spectateur de ma propre vie. Je fais ce que j’ai à faire, j’avance mécaniquement, mais je n’ai plus de lien profond avec ce que je vis. Ce n’est pas facile à expliquer à ceux qui ne le vivent pas. Ça ne se voit pas forcément. Et pourtant, c’est lourd à porter.
Je ne dis pas ça pour me plaindre, mais pour faire comprendre. Ce que je ressens — ou l’absence de ce que je ressens — n’est pas un choix. C’est un symptôme, une souffrance réelle. Et je veux qu’on sache que derrière mon silence ou mon apparent détachement, il y a un combat intérieur.
Je cherche à aller mieux. Parfois, ça passe par en parler, parfois par un traitement ou une thérapie. Mais surtout, ça commence par être écouté et compris sans jugement. Merci à ceux qui essaient.
Le trouble borderline
Le trouble borderline, ou trouble de la personnalité borderline (TPB), est un trouble mental qui affecte profondément la manière dont une personne perçoit les autres, se perçoit elle-même et gère ses émotions.
Voici une explication simple et claire :
🔍 Qu’est-ce que le trouble borderline ?
C’est un trouble qui se caractérise par une instabilité émotionnelle, des relations interpersonnelles très intenses et souvent conflictuelles, une image de soi fragile et des comportements impulsifs.
🧠 Principaux symptômes
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Instabilité émotionnelle
Les émotions peuvent changer très rapidement : une personne peut passer de la joie à la colère ou à la tristesse en quelques minutes. -
Relations instables
Les relations amicales, familiales ou amoureuses sont souvent marquées par des hauts et des bas extrêmes, alternant idéalisation ("tu es parfait·e") et dévalorisation ("tu me trahis").
3. Peur de l’abandon
Une peur intense et irrationnelle d’être abandonné, même dans des situations normales. Cela peut conduire à des réactions paniquées ou à des efforts désespérés pour éviter la solitude.
4. Image de soi instable
Difficulté à savoir qui on est, à avoir une identité claire. Cela peut changer souvent selon les circonstances ou les relations.
5. Impulsivité
Comportements à risque : dépenses excessives, sexualité non protégée, abus de drogues, conduite dangereuse, troubles de l’alimentation, automutilation…
6. Sentiment de vide
Un sentiment chronique d’ennui ou de vide intérieur, difficile à combler.
7. Colères intenses et mal contrôlées
Les personnes atteintes du trouble borderline ressentent les émotions de façon très intense, ce qui peut les amener à réagir de manière excessive ou imprévisible.
8. Parfois : dissociation ou paranoïa
En période de stress, certaines personnes peuvent se sentir déconnectées de la réalité ou avoir des pensées paranoïaques.
📈 À quoi c’est dû ?
Les causes sont souvent multifactorielles :
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Facteurs biologiques : déséquilibres chimiques dans le cerveau
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Facteurs environnementaux : traumatismes dans l’enfance, maltraitance, instabilité affective
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Facteurs génétiques : il peut y avoir une prédisposition familiale
❤️🩹 Est-ce que ça se soigne ?
Oui, même si ce trouble est complexe. Il existe des thérapies efficaces, notamment :
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La TCD (thérapie comportementale dialectique), spécialement conçue pour le TPB
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La thérapie basée sur la mentalisation ou la thérapie des schémas
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Parfois, des médicaments pour aider à gérer l’anxiété, la dépression ou l’impulsivité
Le traitement demande du temps, de l’accompagnement, et beaucoup de bienveillance — mais l’amélioration est tout à fait possible.
🧡 À retenir
Le trouble borderline ne définit pas une personne : c’est une souffrance réelle et invisible, mais pas une faiblesse. Avec du soutien et des soins adaptés, les personnes concernées peuvent aller mieux, développer des relations stables et retrouver un équilibre.
J'aime beaucoup les vidéos d'Alice sur le trouble borderline. Elle m'a beaucoup éclairée pour comprendre ce que vit ma fille de 15 ans.
Le TDAH
Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble neurodéveloppemental qui apparaît dès l’enfance et peut persister à l’âge adulte. Il se manifeste par une combinaison variable de trois symptômes principaux :Inserm+15MSD Manuals+15Wikipédia+15
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Inattention : difficulté à maintenir l’attention, oublis fréquents, distraction facile, difficulté à terminer des tâches.Ameli+2Haute Autorité de Santé+2MSD Manuals+2
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Hyperactivité motrice : agitation excessive, incapacité à rester en place, besoin constant de bouger.Ameli
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Impulsivité : difficulté à attendre son tour, interruptions fréquentes, prises de décisions hâtives sans réflexion.Mon Parcours Handicap+4Ameli+4Haute Autorité de Santé+4
Ces symptômes doivent être présents de manière persistante, dans plusieurs contextes (école, maison, etc.), et entraîner une gêne significative dans la vie quotidienne pour que le diagnostic de TDAH soit posé .Wikipédia
Causes et prévalence
Les causes exactes du TDAH ne sont pas entièrement connues, mais des facteurs génétiques et environnementaux sont impliqués. Le trouble affecte environ 5 % des enfants et 3 % des adultes. Il est diagnostiqué deux fois plus fréquemment chez les garçons, bien que les filles soient souvent sous-diagnostiquées en raison de symptômes moins visibles .Elsan+4Ameli+4Haute Autorité de Santé+4
Diagnostic et prise en charge
Le diagnostic repose sur des évaluations cliniques, incluant des questionnaires remplis par les parents et les enseignants, ainsi que des observations directes de l’enfant. Un bilan neuropsychologique peut être recommandé pour un suivi plus détaillé .Wikipédia+15MSD Manuals+15Le Monde.fr+15Le Monde.fr
La prise en charge du TDAH est multimodale :Le Monde.fr+3Le Monde.fr+3Le Monde.fr+3
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Interventions non médicamenteuses : thérapies cognitivo-comportementales, aménagements scolaires, psychoéducation pour les parents.Wikipédia+1Le Monde.fr+1
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Traitements médicamenteux : le méthylphénidate est le médicament le plus couramment prescrit en France, bien que son utilisation soit encadrée et parfois controversée .Wikipédia+3Le Monde.fr+3Le Monde.fr+3
Ressources supplémentaires
Pour en savoir plus sur le TDAH, vous pouvez consulter les ressources suivantes :
Pour les familles confrontées au TDAH, des associations comme TDAH France offrent soutien et informations.

Le Monde.fr TDAH de l'enfant : comment améliorer le diagnostic et la prise en charge il y a 250 jours

Le Monde.fr
Méthylphénidate et autres molécules, où en est la recherche dans le traitement du TDAH ?
il y a 250 jours

Le Monde.fr
Le désarroi des parents d'enfants hyperactifs : « Une maman m'a demandé un jour si je n'avais pas peur de droguer mon fils »
il y a 427 jours
Le trouble bipolaire
Le trouble bipolaire, anciennement appelé psychose maniaco-dépressive, est une maladie psychiatrique chronique caractérisée par des fluctuations extrêmes de l'humeur. Ces variations alternent entre des phases de manie (ou d'hypomanie) et des phases de dépression, entrecoupées de périodes de stabilité.Ameli+3Ameli+3VIDAL+3MSD Manuals+1Ameli+1
🔄 Les différentes phases du trouble bipolaire
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Phase maniaque : Cette période se manifeste par une humeur anormalement élevée ou irritable, une hyperactivité, une réduction du besoin de sommeil, une estime de soi exagérée, une logorrhée (besoin de parler constamment) et des comportements impulsifs ou à risque, tels que des dépenses excessives ou des décisions irréfléchies. Ces épisodes durent généralement plus d'une semaine et peuvent nécessiter une hospitalisation en raison de leur intensité .MSD ManualsAmeli
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Phase hypomaniaque : Similaire à la manie mais moins sévère, l'hypomanie se caractérise par une augmentation de l'énergie et de l'activité, sans altération majeure du fonctionnement social ou professionnel. Ces épisodes durent au moins quatre jours .Ameli
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Phase dépressive : Caractérisée par une humeur dépressive persistante, une perte d'intérêt pour les activités habituelles, des troubles du sommeil, une fatigue excessive, des difficultés de concentration et des pensées suicidaires. Ces épisodes durent généralement plus de deux semaines .MSD Manuals+2Ameli+2Ameli+2
🧠 Causes et facteurs de risque
Le trouble bipolaire résulte d'une interaction complexe entre des facteurs génétiques, biologiques et environnementaux :
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Génétiques : Une prédisposition héréditaire est souvent observée, avec une vulnérabilité accrue chez les personnes ayant des antécédents familiaux de troubles de l'humeur .Elsan
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Biologiques : Des déséquilibres dans les neurotransmetteurs cérébraux, tels que la sérotonine, la dopamine et le glutamate, sont impliqués dans les variations d'humeur caractéristiques du trouble .Elsan
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Environnementaux : Des événements stressants (deuil, séparation, perte d'emploi), un manque de sommeil, ou la consommation de substances psychoactives peuvent déclencher ou aggraver les épisodes .Organisation mondiale de la santé+1Elsan+1
🩺 Diagnostic
Le diagnostic du trouble bipolaire est clinique et repose sur l'évaluation des antécédents médicaux et psychiatriques, des symptômes actuels et de leur impact sur la vie quotidienne. Il est essentiel de distinguer le trouble bipolaire d'autres troubles de l'humeur, comme la dépression unipolaire, car les traitements diffèrent .
💊 Traitements
La prise en charge du trouble bipolaire est multimodale :
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Traitements médicamenteux : Les stabilisateurs de l'humeur (comme le lithium), les antipsychotiques et, dans certains cas, les antidépresseurs sont utilisés pour réguler l'humeur et prévenir les rechutes .Organisation mondiale de la santé
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Psychothérapie : Les thérapies cognitivo-comportementales, la psychoéducation et la thérapie interpersonnelle aident les patients à comprendre leur maladie, à reconnaître les signes avant-coureurs des épisodes et à développer des stratégies d'adaptation .Ameli
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Hygiène de vie : Maintenir un rythme de sommeil régulier, éviter les substances psychoactives, gérer le stress et adopter une routine quotidienne stable sont essentiels pour stabiliser l'humeur .Organisation mondiale de la santé
📊 Évolution et pronostic
Avec un traitement approprié, de nombreuses personnes atteintes de trouble bipolaire peuvent mener une vie épanouissante. Cependant, sans prise en charge, la maladie peut entraîner des complications graves, telles que des tentatives de suicide, des troubles du comportement, des difficultés professionnelles et relationnelles .VIDAL
🧭 Ressources utiles
Si vous ou un proche présentez des symptômes évoquant un trouble bipolaire, il est crucial de consulter un professionnel de santé pour une évaluation et une prise en charge adaptées.