
À travers cette œuvre, j’ai voulu exprimer la profondeur des blessures que le cœur peut porter lorsque les épreuves et les trahisons s’enchaînent. Mon intention artistique était de traduire visuellement l’état d’un cœur meurtri, non pas au sens physique, mais émotionnel. Ce cœur, autrefois vibrant et vivant, est aujourd’hui marqué par la douleur : il est recouvert de noirceur, creusé par des plaies béantes, et lacéré de cicatrices, témoins d’un passé lourd et d’un présent encore en souffrance.
La noirceur évoque la perte d’innocence et la lumière éteinte par la désillusion. Les plaies ouvertes symbolisent les blessures encore vives, celles qui n’ont pas encore trouvé le temps, ni la paix, pour cicatriser. Quant aux cicatrices, elles sont la mémoire gravée des douleurs surmontées, mais jamais oubliées.
Cette œuvre est un cri silencieux, une mise à nu de ce que les mots ne peuvent parfois dire. Elle ne cherche pas à inspirer la pitié, mais à faire ressentir la vérité brute d’un cœur qui a aimé, souffert, et continue malgré tout de battre.

Cette œuvre est née d’une inspiration venue d’une création aperçue sur TikTok. Ce visuel fort m’a touché et m’a donné envie de retranscrire, à ma manière

"Évolution d’un cœur"
Dans cette œuvre, j’ai voulu représenter la progression d’un cœur humain à travers les différentes étapes de la vie, du plus pur au plus tourmenté. Dès sa naissance, le cœur est une source de lumière, empli d’innocence, d’amour brut et de sincérité. Il rayonne, libre de toute blessure, ouvert au monde, confiant.
Mais avec le temps, cette lumière commence à s'atténuer. La vie, avec ses épreuves, ses déceptions et ses trahisons, vient entacher cette clarté. Le cœur se couvre peu à peu de zones d’ombre, il se fragilise. Chaque douleur laisse une trace : des plaies ouvertes, des cicatrices profondes, des marques invisibles à l’œil nu, mais lourdes à porter.
À l’âge adulte, ce cœur est profondément transformé. Il est devenu plus sombre, plus lourd. Il bat encore, mais enfermé, comme pris au piège dans une cage intérieure. Cette cage symbolise la dépression : ce moment où l’on se sent prisonnier de soi-même, isolé, même entouré. En apparence, on sourit, on joue le rôle, on continue d’avancer… mais à l’intérieur, tout est silencieux, figé dans la douleur.
Cette œuvre est le reflet de ce paradoxe : la façade d’un cœur qui semble intact, et la vérité d’un cœur brisé que personne ne voit. Elle interroge sur ce que chacun cache derrière ses sourires, et sur la fragilité que le temps impose aux âmes sensibles.

Petit coloriage de chouettes.
Le coloriage est une activité à la fois relaxante, enrichissante et accessible à tous. Qu’on le pratique pour se détendre, se concentrer ou juste se faire plaisir, il agit comme une petite thérapie douce… en couleurs.



Voici quelques poèmes de ma composition. Ecrire est pour moi un exutoire.

J'ai eue un bébé il y a déjà de cela 23 ans, qui a vécu 7 heures et est décédé suite à hernie diaphragmatique congénitale.
Après sa venue, il y a eu ce moment où tout s’est arrêté. Et avec lui, c’est tout un monde qui s’est effondré. On dit qu’aucun mot ne peut décrire la douleur de perdre un enfant. Et c’est vrai. C’est un vide qui n’a pas de fond. Un cri silencieux qui résonne chaque jour. Une blessure invisible que personne ne voit, mais que je ressens à chaque respiration. Et qui dure depuis 23 ans.
Je veux que le monde sache que même si il n’a vécu que quelques heures, il était réel, il était aimé, il était mon enfant. Il a existé, et il existera toujours dans mon cœur.
J'ai eu à un moment besoin d'écrire ce poème pour me décharger un peu de mes émotions.
Définition : La hernie diaphragmatique congénitale est une malformation potentiellement grave liée à l'existence d'une communication anormale entre le thorax et l'abdomen au niveau du muscle qui les sépare (le diaphragme).